Plus proche d’une analyse de parfums, l’Armagnac d’Ognoas se déguste en quatre étapes pour mieux en apprécier la richesse et la complexité aromatique. Verre tulipe ou verre ballon sont les précieux outils de nos dégustations.
Pendant longtemps, uniquement considéré comme un digestif ou l’ingrédient subtil d’une pâtisserie et d’un met cuisiné, il se consomme aujourd’hui en cocktail. L’âge et les degrés d’alcool deviennent alors des critères de choix.
Déguster un Millésime du Domaine d’Ognoas, c’est découvrir la richesse d’un Bas-Armagnac identitaire et intemporel, distillé par un alambic de 1804, Monument historique, chauffé au feu de bois.
L’Armagnac « se regarde » ; sa couleur devient un signe du temps passé dans le fût de chêne.
Les « larmes des anges » qui coulent le long du verre témoignent de sa densité en arômes, sucres et alcool. Elles vous invitent à une dégustation « plaisir » et à la patience.
Comme pour un grand parfum, l’Armagnac (et de surcroît quand il est millésimé) requiert différents temps : un premier nez d’approche, un deuxième pour mieux faire connaissance et un troisième pour une sensation plus personnelle.
Percevoir ses notes olfactives, tout en oxygénant le verre par un tour de poignet délicat, c’est déjà percevoir les étapes du vieillissement.
Porter un verre d’armagnac en bouche demande tout autant de patience : un, deux, trois temps d’approche pour découvrir ampleur, équilibre, harmonie entre notes fruitées, florales ou épicées.
La plus belle des alliances restant celle de l’armagnac lui-même et votre propre mémoire olfactive à faire revivre le temps d’une dégustation en solitaire ou à plusieurs ; « une finale » intime ou conviviale.
Tout le mystère, l’âge et la personnalité d’un armagnac se révèle encore en fond de verre, toujours réactif, toujours en transformation : tabac blond, tabac noir, coing, réglisse, pruneau, confiture de lait etc…
La quintessence de l’Armagnac d’Ognoas se retrouve là.